Six secondes de bienveillance

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Aujourd’hui, est-ce que ton horaire chargé te laisse six secondes de liberté ? Juste six petites secondes. Ah, j’entends au loin… oui, mais pas plus. Parfait, parce qu’en six secondes… on peut faire beaucoup.

 

En six secondes, on peut offrir un sourire.

En six secondes, on peut saluer son voisin.

En six secondes, on peut accueillir le silence.

En six secondes, on peut dire merci, tendrement.

En six secondes, on peut s’excuser de façon sincère.

En six secondes, on peut ouvrir la porte à un étranger.

En six secondes, on peut prendre une grande respiration.

En six secondes, on peut offrir un compliment à un inconnu.

En six secondes, on peut prendre la main de notre amoureux.

En six secondes, on peut ressentir le soleil réchauffer notre peau.

En six secondes, on peut se regarder dans le miroir et se dire je t’aime.

En six secondes, on peut s’offrir de la compassion plutôt qu’un jugement.

En six secondes, on peut desserrer les dents et se dire « ça va bien aller ».

En six secondes, on peut laisser passer quelqu’un devant nous à la caisse.

En six secondes, on peut apprécier ce moment ordinaire, mais combien précieux !

En six secondes, on peut glisser un petit mot doux dans la poche de notre enfant.

En six secondes, on peut échanger un regard complice avec notre collègue de travail.

En six secondes, on peut choisir de déposer son téléphone et regarder la vie qui nous entoure.

 

Six secondes, c’est assez pour apporter un sourire.

Six secondes, c’est assez pour rendre quelqu’un important.

Six secondes, c’est assez pour égayer une mauvaise journée.

Six secondes, c’est rien, mais c’est aussi tout à la fois.

Six secondes de bienveillance, cela peut faire un bien fou à tout le monde, en commençant par nous.

Et si on prenait six secondes aujourd’hui de façon différente, juste pour voir ce que ça fait en dedans.


Marie-Pierre

Marie-Pierre Gauthier